La nouvelle équipe de cette institution frôle à sa perte et se lance dans un autre processus qui ne fait pas honneur au football guinéen et enfonce cette maison sous les eaux de la mer de Boulbinet.
Après la révocation provisoire du président légalement élu, ils étaient nombreux, des Guinéens, qui aspiraient au changement radical comme un match remporté à la 95’. C’est le contraire que nous assistons, depuis.
Pour une première fois dans l’histoire de cette institution, les employés sont restés sans être payés jusqu’à la quinzaine du mois de juillet. Dans cette même histoire, notre équipe nationale est restée sans disputer une fenêtre FIFA par manque d’argent. Situation qui a fait croire au président intérimaire qu’il peut aller prendre de l’argent à la banque centrale. Tout en oubliant que la FGF n’a pas de compte à ce niveau.
Méconnaissance !
Après ces manquements de ce Comex et de son président intérimaire, c’est désormais la chasse aux sorcières dont la première cible a été le secrétaire général adjoint Aboubatri Touré, qui a été remplacé. Ils disent entre eux que c’est ce dernier qui file les informations.
Et le pire maintenant ? Il faut à tout prix liquider certains entre eux pour avoir le contrôle total. Selon une information bien précise, les prochaines cibles sont désormais Mohamed Barry, vice-président chargé du football féminin, et l’homme qui les a aidés à les évincer. Bouba Sampil provisoirement, le secrétaire général Ibrahima Blasco Barry est la troisième cible à écarter pour leur bien, pourtant. Il était autrefois la petite femme délicieuse, mais très malheureusement. Aujourd’hui, il ne produit plus, il faut donc le mettre hors du panier.
Avant le départ du président Bouba, les travaux des stades de Mamou, de Faranah et de Nzérékoré ont été lancés et même débutés (Mamou). Mais aujourd’hui, c’est silence radio. Ça n’apporte rien comme argent à ce Comex, donc on n’en parle pas. Sur la même lancée, la pelouse synthétique de l’annexe du centre technique était sur le point d’être changée. Depuis leur prise du pouvoir, c’est genre on s’en fiche de cette pelouse et du progrès du football guinéen. Le plus important, c’est les 4 murs de la maison de Tèmènètaye.
Qu’ils finissent de se bombarder d’abord comme Israël et Gaza. Et on aura le temps d’en tirer profit et enfin de situer les vraies responsabilités de la débâcle de notre football.
Le football guinéen dans la main du président par intérim. C’est comme les poissons pourris dans les débarcadères de Conakry.
Nous ne sommes pas sauvés… malheureusement.
Nani Diabaté, journaliste sportif